Immobilier : face aux prix élevés, il faut être très sélectif
Publié par Nogent sur Marne
le 03/09/2020
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Economie
Avec des taux d’emprunt historiquement bas (1,13 %, toutes durées confondues, selon le baromètre de l’Observatoire Crédit Logement/CSA) et des placements garantis de moins en moins rémunérateurs (Livret A, fonds en euros…), la pierre conserve des attraits. Prudence tout de même avant d’investir. Non seulement les loyers ne suivent pas la hausse des prix (+ 4,3 % sur un an pour les appartements anciens), mais une réglementation de plus en plus stricte s’applique et pèse sur les rendements locatifs. À cela s’ajoute une fiscalité pénalisante : en location vide, les loyers sont imposés au barème de l’impôt sur le revenu et subissent les prélèvements sociaux. De plus, les biens sont soumis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Il est plus que jamais essentiel d’être très vigilant sur les qualités du bien avant d’acheter, et de choisir la meilleure formule pour louer.
Nos conseils
Préférez la location meublée classique
Si vous le pouvez, privilégiez ce mode de location. « Il demeure attractif, à condition qu’une clientèle à la recherche d’un meublé existe bien dans le secteur où se trouve votre logement, précise Maud Velter, cofondatrice du site jedeclaremonmeuble.com. Ce sera probablement le cas s’il s’agit d’un quartier étudiant. » Plus souple que la location vide, le meublé offre un large éventail de baux (un an reconductible pour le meublé classique, 9 mois pour la location étudiante, entre 1 et 10 mois pour le bail mobilité réservé aux stagiaires, aux apprentis ou aux actifs en mobilité professionnelle). La rentabilité d’un meublé est souvent supérieure à celle d’un bien loué vide, puisque les loyers appliqués sont plus élevés (de 15 %, en moyenne). Enfin, le régime fiscal est plus intéressant que celui de la location vide. Seule contrainte : le coût d’entretien peut être élevé, car cette location implique une rotation fréquente des occupants et nécessite des travaux réguliers.